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> N°37 - Février 2005
> Procès en appel des prisonniers inculpés de l’incendie de la centrale de Clairvaux
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Procès en appel des prisonniers inculpés de l’incendie de la centrale de Clairvaux
Le 19 janvier avait lieu à Reims le
procès en appel des prisonniers inculpés pour
l’incendie de la centrale de Clairvaux. Suite au
procès du 23 mars 2004 à Troyes (sans la
présence des prisonniers), où il avait
été requis des peines allant de 7 ans pour Pascal
Brozzoni à 18 mois supplémentaire (voir No
Pasaran n29), neuf prisonniers avaient
décidé de faire appel.
Alors que la ville de Reims était
recouverte d’affiches, d’inscription et de
banderoles en soutien aux prisonniers, une quarantaine de
soutien s’était installée dans la salle
d’audience non loin de la quinzaine de matons, dehors
d’autres personnes distribuaient des tracts. Dès
le début de l’audience un prisonnier a
protesté contre l’absence d’avocat pour sa
défense alors qu’il voulait comparaître avec
les autres détenus - il devra se présenter
à une date ultérieure.
Deux autres détenus ont
protesté dont Pascal Brozzoni contre le fait qu’il
ne puisse comparaître avec eux ont et exigé que
leurs entraves soient enlevées pendant l’audience.
Finalement ils seront expulsés aussi.
Les cinq détenus restant ont
nié les faits qui leur sont reprochés, tandis que
l’avocate générale a plaidé le
dur métier de maton, en faisant des allusions aux
prisonniers qui s’en prennent aux bleus et
qu’à une certaine époque ils auraient pu
s’en prendre à des personnes portant des insignes
jaunes, elle a demandé la confirmation des peines
rendues au procès du 23 mars 2004.
Ensuite les avocats de la défense
ont signifié qu’aucun prisonniers n’a pu
témoigné, que certains des accusateurs
n’étaient pas présents,
l’incohérence de certains témoignages, que
certains faits étaient susceptibles d’une
qualification criminelle et sont revenus sur les
déclarations de l’avocate générale
et ses mauvaises insinuations par rapport aux bleus et aux
personnes portant des insignes jaunes. A la fin des plaidoiries
les deux prisonniers expulsés ont pu revenir pour
expliquer leur version des faits, et Pascal Brozzoni a repris
les faits en assumant complètement tout ce qui a pu
être fait le 16 avril 2003, que c’était le
seul responsable tout en voulant s’expliquer avec le
directeur de Clairvaux et les matons accusateurs.
On l’a encore vu, comme lors de
l’audience du 9 mars 2004 à Troyes, c’est
important que les prisonniers voient qu’il y a un soutien
extérieur.
Le délibéré aura lieu
le 16 février.
Pour plus d’infos http:
//vivelesmutins.freeservers.com
Adresse vivelesmutins@no-log.org
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