Retour accueil

AccueilJournalNuméros parus en 2005N°37 - Février 2005 > Une journée d’ACTIONS : Paoli, Zénith, PS...

Rechercher
>
thème
> pays
> ville

Les autres articles :


Une journée d’ACTIONS : Paoli, Zénith, PS...



REW19.TIF
3_4 l’appel de la CIP IDF, AC !, etc... Ça commence tôt à 6h du matin : on est une quarantaine à République, sans compter les RG qui ne savent pas encore que la journée du 19 janvier va être longue.
7h : Intervention au « 7 à 9 » de France Inter. On repart direction l’AG du Medef, au Zénith : occasion unique de croiser à la sortie près de 4000 ( ! !) patrons. Une quarantaine de personnes participant à AC !, à la CIP et à la CNT, est partie du rassemblement devant le Zénith occuper la mairie du Pré Saint Gervais en soutien aux sans-papiers.
Communiqué de la
Coordination des Intermittents Précaires :
« Après avoir choisi de changer de studio pour diffuser les propos du porte-parole du gouvernement Jean-François Coppé, la direction de Radio France a finalement accepté de diffuser à 8H45 une interview de trois occupants des studios du « 7 à 9 », pendant une quinzaine de minutes (2 participants à la coordination des intermittents et précaires d’île de France, 1 à AC !, Agir ensemble contre le chômage.
Les manifestants ont ainsi pu rappeler qu’en dépit des aménagements concédés par l’Unédic et le gouvernement (dont la reconduc
REW16.TIF
tion des mesures d’urgences), la circulaire Unédic du 30 décembre 2004 entérine les dispositifs rétrogrades de la « réforme » de l’assurance-chômage des intermittents du spectacle, pleinement appliqué depuis le 1er janvier 2005. Ils ont insisté sur la nécessité d’en passer par la loi si les partenaires sociaux refusent toujours de renégocier, et mis en cause l’Unédic qui, sous couvert d’un déficit invérifiable (dixit l’expert mandaté par le gouvernement à propos des annexes 8 et 10), [organise, convention après convention, la destruction des droits sociaux, individualise le traitement de tous, organise la traçabilité des parcours des chômeurs, pour gérer la mobilité des salariés afin de servir les bénéfices des entreprises]. ?
Pendant ce temps l’action publique incarcère des chômeurs qui n’ont pas payé les transports en commun, coupe l’électricité à des démunis, et ce jusque causer des morts par incendie suite à l’interruption de ce service indispensable ; pendant ce temps on maintient les sans-papiers dans la clandestinité afin de continuer à les exploiter à bas prix sous la menace constante de l’expulsion. Et lorsque ceux ci se mobilisent, comme en ce moment avec l’occupation de la Fédération du PS de Seine saint Denis, les médias n’en rendent compte que de manière aléatoire. Après leur passage à l’antenne, les occupants de France inter ont quitté le studio pou rejoindre un rassemblement
contre le Medef appelé sous le péristyle de la Grande Halle Villette, M Porte de Pantin à 11H
Ce 18 janvier le Medef se réunit au Zénith, à Paris, pour « marquer le départ d’une nouvelle étape dans la conquête de libertés accrues en faveur des entreprises et de l’emploi. » Cette réunion de l’organisation politique de ceux qui prospèrent grâce au travail et à l’inventivité de tous, est une provocation. Le Medef et la CFDT président l’Unédic, et, sous couvert de déficit du régime, précarisent les droits et les temps de vie des allocataires, potentiels et réels.
Du Pare (Plan d’Aide au Retour à l’Emploi) à la destruction des annexes 8 et 10 de l’Unédic, « à l’évidence la bonne méthode, c’est celle de la Refondation Sociale. » (E-A Sellières, 09/12/04). Mise en place de concert avec le gouvernement, cette « refondation » sociale veut éradiquer la notion même de droits collectifs.
Elle s’expérimente en grandeur réelle, d’abord et avant tout, sur les chômeurs, les travailleurs précaires et tous les salariés à l’emploi discontinu. Elle montre sa volonté de gouverner la société en partant de l’entreprise, structure supposée centrale. Elle affiche la détermination patronale à gérer la vie des individus selon la logique du profit.
Refusons d’être les variables d’ajustement de « réformes » élaborées par des « partenaires sociaux » qui ne représentent en rien ceux, chômeurs, salariés, précaires, dont ils décident le sort. »

Mais après toutes ces actions menées depuis plusieurs mois, le gouvernement vient de choisir de durcir le ton. Les occupant-e-s du toit du MEDEF viennent de recevoir en cette fin janvier une convocation de la police...


No Pasaran 21ter rue Voltaire 75011 Paris - Tél. 06 11 29 02 15 - nopasaran@samizdat.net
Ce site est réalisé avec SPIP logiciel libre sous license GNU/GPL - Hébergé par Samizdat.net