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AccueilJournalNuméros parus en 2007N°62 - Octobre 2007 > FABLES, RÔLES FEMININS ET CHANGEMENTS

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FABLES, RÔLES FEMININS ET CHANGEMENTS



Il est vrai que probablement les fables ne se racontent plus, parce qu’il y a la télé, mais qui ne connaît pas ou peut oublier le petit chaperon rouge, blanche neige ou la belle au bois dormant ?

Personnages féminins ingénus, dépourvus de sens commun, qui font confiance à des loups et des pommes empoisonnées, qui sont heureuses de faire le ménage pour sept garçons, qui sont sauvées par d’habiles chasseurs ou par des princes charmants qui savent embrasser comme il faut.

Prenons en considération le petit chaperon rouge, une enfant idiote, qui n’est même pas capable de se rendre compte que celle qui est devant elle n’est pas sa grand-mère mais un loup poilu. Et que dire de cendrillon une fille sens caractère, si gentille à en être quasiment stupide, qui n’ébauche pas même une tentative pour améliorer sa condition d’esclave infligée par ces immondes soeurs.

Lorsqu’elles ne sont pas gourdes les femmes des fables sont mauvaises comme les sorcières qui jettent de terribles sorts et mangent de petits enfants. Les seules qui sortent du lot sont les bonnes fées qui résolvent de nombreux problèmes, mais toujours par magie et jamais en utilisant leur intelligence. Heureusement le monde lentement est en train de changer, on étudie, on parle, on confronte des expériences et on apprend à penser avec sa propre tête.

Beaucoup d’écrivains contemporains montrent des personnages féminins plus intéressants qui réfléchissent sur les changements de la société, les droits conquis par les femmes et divers types de personnalités féminines et masculines en qui chacun et chacune, en théorie est libre de se reconnaître.

Dans la pratique pourtant ce n’est pas toujours si simple parce qu’entre filles et garçons il existe des stéréotypes, préjugés et divisions. Toutefois lorsque l’on parle en général des diversités on déclare toujours que les différences sont belles, qu’elles sont enrichissantes, qu’elles font mûrir. Quelques fois dans un groupe si l’on est pas pareil, si l’on ne correspond pas à certaines images ou rôles, on est mal jugé. Et nous les filles devant de tels comportements on se renferme sur nous même ou devenons agressives à notre tour.

En bref, pour un changement véritable dans les rôles, on en est à peine au début, mais quelques idées claires commencent à faire leur route.

Caroline Silvia (II média, équivaut à la cinquième en France) Thème à l’occasion du 8 mars 2005.


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