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Notre lutte contre l’ordre sécuritaire

> police partout, justice nulle part !!

Depuis le XIXe siècle et l’établissement du capitalisme industriel, les possédants et les exploiteurs ont besoin de l’Etat pour maintenir la propriété privée et la défendre contre les classes laborieuses, stigmatisées comme « classes dangereuses ». Aujourd’hui, les gouvernants s’appuient sur les institutions policières et pénitentiaires pour juguler les « désordres » sociaux engendrés par la dictature du capitalisme, la précarité du travail et les inégalités, la précarité du travail et les inégalités sociales. Aux fonctions sociales de l’Etat (Etat Providence) se substitue une politique de contrôle social et de gestion policière de la misère : surveillance des chômeurs (Pare) et des jeunes issus de l’immigration (couvre-feu, contrôles au faciès), criminalisation de la pauvreté (arrêtés anti-mendicité). Cette politique trouve son corollaire dans la répression systématique de toute forme de contestation et dans la criminalisation de ceux qui luttent. Lors des rassemblements de Göteborg (sommet de l’Union européenne) ou de Gênes (sommet du G8), l’ordre dominant déploie un appareil policier et pénal à la mesure de son illégitimité (tirs à balles réelles, actes de torture, tabassages en règle, etc.) et montre son vrai visage à une partie de la population. Dans nos « démocraties », toute personne ou groupe qui s’oppose à cet ordre en utilisant des méthodes sortant du cadre fixé par celui-ci (élections, lobbying...) subit dans sa pratique militante quotidienne matraquages, arrestations, poursuites judiciaires, surveillance, fichage, harcèlement... Le Réseau No Pasaran est solidaire des victimes de la répression. Il a participé au Collectif d’aide aux manifestants interpellés ainsi qu’à différents collectifs de lutte contre la répression et les brutalités policières (antifascistes allemands, manifestants de Prague, Nice, Gênes, sans- papiers incarcérés, etc.) et à des campagnes comme celle contre la vidéosurveillance avec Souriez vous êtes filmés.