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Continuons à débattre et à occuper la rue

Pas de quartier pour les fachos, les idées racistes, sécuritaires et libérales


Parce que ces quinze derniers jours nous avons vu fleurir de multiples initiatives contre l’extrême droite et la lepénisation des esprits et des lois,
Parce que la révolte salutaire de la jeunesse n’est pas le simple signe d’un refus de Le Pen, mais pose de multiples questions sur la société dans laquelle nous vivons,
Parce qu’il ne faut surtout pas relâcher la pression, après l’élection du candidat antifasciste (dixit la presse et la gauche), nous appelons à lutter pour obtenir les mesures suivantes :


Comme la discrimination est incompatible avec la lutte antifasciste, donc nous demandons :

- la régularisation de tou-tes les sans papiers
- la fermeture des camps de rétention

Le partage des richesses pour que les précaires, les chômeurs aient les moyens de vivre correctement et dignement.

- un « plan Marshall » dans les quartiers populaires pour transformer radicalement l’habitat et l’environnement
- l’augmentation de tous les minima sociaux
- le revenu garanti pour tou-tes
- la gratuité des services sociaux (éducation, santé, transport)

L’abrogation des lois liberticides prises au cours de ces vingt dernières années, qui renforcent l’Etat policier sans résoudre les problèmes liés à la pauvreté. Entre autre exemple : des gens qui prennent le train sans billet sont passible d’une peine de prison et les jeunes se voient interdits de faire des soirées festives (interdiction de fait des raves).

La fin de la marchandisation du monde et de la course au profit qui ne fait qu’accroître les inégalités et renforcent de fait les courants les plus réactionnaires et intégristes sur tous les continents.

Si jamais le nouveau Président décidait d’appliquer le programme du Medef et donc renforçait les mesures anti-sociales et sécuritaires, nous espérons que l’ensemble de la classe politique et médiatique se mobiliserait avec autant de ferveur pour le contrer.

Parce que les urnes ne nous ont sûrement pas sauvé du fascisme, ni en France, ni en Autriche, ni en Italie, ni au Pays-Bas, ni partout ailleurs dans le monde, Parce que derrière le fascisme se cache le capital, plus que jamais, face à la barbarie : Vive les utopies sociales et libertaires !


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