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Histoire du Scalp-Reflex Paris



En 1986, des militants parisiens issus des milieux libertaires créent la revue Reflexes. A l’époque, peu d’observateurs voyaient dans le FN un menace réelle. Les fondateurs de Reflexes pensent le contraire. Pour eux, l’extrême droite va s’inscrire durablement dans le paysage politique et gangrener idéologiquement la société. Ils avaient malheureusement raison, au vu des politiques sécuritaires actuelles et du traitement réservé aux immigrés. Dans la foulée, en 1988, une Section carrément anti-Le Pen se forme à Paris. Objectif : combattre le fascisme au quotidien, dans les quartiers, les universités, les lycées. Le Scalp se définit alors comme un mouvement de jeunesse, exclusivement antifasciste, très lié à la scène rock alternatif.

Après une crise identitaire et politique - l’antifascisme est nécessaire mais pas suffisant - le Scalp Paris se réforme en 1992, fusionne avec l’équipe de la revue Reflexes (d’où Scalp-Reflex) et fonde avec différents groupe le réseau No Pasaran. D’autres terrains de lutte sont progressivement investies (luttes de quartiers, mouvements étudiants, sans papiers, chômeurs).


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