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AccueilJournalNuméros parus en 2003N°16 - Janvier 2003 > Surfe sur la vague...Rejoins l’avalanche !

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Surfe sur la vague...Rejoins l’avalanche !



Depuis plusieurs années, quand les "grands" de ce monde (ce n’est pas nous) se réunissent, ils doivent supporter les désagréments causés par une multitude de gens de toutes sortes venuEs du monde entier qui ont en commun de ne pas être les grandEs (ça, ça peut être nous) et d’être très énervéEs pour plein de raisons contre leurs décisions.


Voilà pourquoi en 1998 à Genêve, en 2000 à Seattle, en 2001 à Prague, à Göteborg et à Gênes, en 2002 à Barcelone et à Davos depuis plusieurs années, des centaines de milliers de femmes et d’hommes ont dit que là, maintenant, ça suffisait ! Que la misère et la domination ne doivent pas être le "bien" le plus répandu au monde !

Ces colères n’apparaissent pas uniquement lors des sommets mais sont le fruit d’une résistance quotidienne à toutes les oppressions, résistance qui vit sous toutes les latitudes, même chez nous. La lutte contre la globalisation n’est pas une lutte contre les sommets, mais une lutte pour un quotidien et un futur sans domination d’aucune sorte.

Ce système ne peut pas être réformé ou simplement humanisé. Il n’est pas question de réformer ou de discuter avec le WEF (World economic forum), l’OMC (Organisation mondiale du commerce) ou le G8 (groupuscule de huit présidents des pays les plus industrialisés au monde) mais bien de les détruire. Contre la varicelle nous ne choisissons pas les oreillons parce que ça gratte moins !

A l’occasion des sommets et dans la vie de tous les jours, l’Etat répond de toutes ses forces par la répression pour faire taire celles et ceux qui contestent la barbarie de l’ordre social. La répression ce n’est pas seulement les matraques et les fusils lors des manifs mais une réalité quotidienne qui est la colonne vertébrale du système. La lutte contre le répression ce n’est pas seulement le comité d’aide aux personnes arrêtées et la dénonciation des abus policiers, mais le refus quotidien de la parano sécuritaire et de ses acteurs. Au Sud, face aux résistances, c’est par la guerre que les dominants imposent leurs choix économiques.

Face aux sociaux-libéraux et aux réformistes de tous poils pour qui les changements passent par la conquête de pouvoirs d’Etat et par l’investissement de ses institutions (qui vont main dans la main avec les G8 et Co.) nous basons notre projet de résistance et de construction d’une alternative sur l’autodétermination des gens, sur l’autogestion et l’autonomie des luttes, sur la réappropriation des droits, des espaces, des richesses, des désirs et du temps dont nous avons besoin chacune et chacun individuellement et collectivement.

Le WEF, le G8, l’OMC, la Banque mondiale et le Fond monétaire internationale (FMI), l’OTAN contrôlent par différents canaux (politiques, économiques, financiers, militaires, idéologiques) que la misêre se porte bien dans le monde. Et la dictature du capital aussi ! Leurs actions visent le pouvoir et le profit dans tous les domaines de notre vie et de celle de tous les êtres vivants de cette planête.

Dans les faits ces organismes internationaux interviennent dans ce que nous mangeons (OGM, perte de contrôle sur la qualité des aliments), ce que nous respirons (pillage et destruction des ressources naturelles, pollutions de toutes sortes), dans ce que l’on nous enseigne (privatisation de l’éducation, "enseignement" rentable sponsorisé par des entreprises), dans notre santé (brevets, médecine privatisée, conditions de travail toujours plus dures), dans les rapports entre les habitantEs du monde (déséquilibre Nord-Sud, renforcement des frontières, déplacement et appauvrissement de populations, marchandisation des femmes et des enfants, renforcement du patriarcat (attaque des droits des femmes, violence contre les lesbiennes, les homosexuels...), pillage des ressources du Sud par les entreprises du Nord, guerres "préventives" ou guerres tout court), dans nos libertés (vidéo-surveillance, fichages internationaux...).

De toutes ces agressions, l’une ou l’autre de ces institutions en est directement le ma"tre d’oeuvre. Quoi qu’en disent les gouvernants et les top managers cette société capitaliste, étatique, raciste et sexiste n’est ni immuable ni éternellement vouée au succês. Au contraire, des entreprises phares de la globalisation capitaliste se sont effondrées, comme Vivendi ou FIAT. Ailleurs dans le monde, l’Argentine par exemple nous montre que le projet néo-libéral est en faillite et la révolte en action.

Si le capitalisme est malade, à nous de l’aider à crever ! Voilà pourquoi si tu veux participer à cette entreprise d’intérêt public, n’hésite pas à sauter dans le train de la résistance ! Contre les sommets de Davos et d’Evian nous voulons organiser des actions de mobilisation, des fêtes, des débats, des spectacles et, durant la semaine précendant le G8, toutes sortes de réjouissances. Alors si tu veux faire des affiches, des masques, du théâtre, un film, des débats, des concerts, une manif, etc. (toute proposition est la bienvenue), prends contact !

novembre 2002

Coordination anti-OMC Lausanne

Infos sur les mobilisations de Davos et d’Evian

https://www.squat.net/contre-attaque

contre-attaque@squat.net

Infos sur les mobilisations de Munich

http://www.no-nato.de


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