No Pasaran - Contre culture

MASSILIA SOUND-SYSTEM "Occitanista" (Adam/Wagram)

Chouette, le nouveau Massilia, va y’avoir du soleil dans c’t’automne pluvieux, youpie ! Ben en fait pas trop, et c’est bien la qu’est le probl »me. « a manque en fait sév »rement de titres entraînants, j’sais pas ce qu’ils ont fait, « a me semble tristoune limite expérimental à l’écoute, pas moyen d’accrocher pleinement ! Pratiquant le Basque depuis un moment, c’est normalement pas des Occitans Roots électro en V.

O qui devraient me déconcerter, même si ils n’ont pas glissé les textes (et leurs traductions !) dans le joli digipack. Une drôle d’impression qui se dissipe en regardant les bonus vidéo au festival de Blaye dans l’édition limitée. Disons que c’est moi qui grogne en ce moment, faudra y revenir plus tard peut-être !

THE SPECIAL GUESTS "Toxic sweet love" (Special Music/SPV)

A parler franchement, j’étais moyennement fan de la sc »ne Ska allemande historique et de sa particularité bourinnante indécrottable jusqu’à l’arrivée des Yellow Umbrella il y a quelques années. Et bien comme pour les camarades de Dresde et même si la pochette ne semble pas fraîche, je vous assure que la tambouille est de plus en plus raffinée et les ingrédients utilisés de qualité ! D’un combo 2 Tone convaincant sans plus, The Special Guests sont devenus un groupe musicalement beaucoup plus serein et affirmé, entre Ska tonique tubesque ("taking out") et incursions Reggae early years attestant des incontestables progr »s réalisés avec ce deuxi »me album. Compositions léchées, cuivres en nombre et énergie disponible, le groupe semble de plus en plus calibré pour la sc »ne, à quand Live ici-bas une nouvelle fois histoire de vérifier l’hypoth »se ?

MOON HOP "Rockets to new highs" (Banana Juice/Tripsichord)

La rumeur hantait déjà depuis un paquet de lunes les réseaux amicaux, attention rien moins, un nouveau groupe majeur est en place à Bordeaux ! Un buzz confirmé avec ce premier album proposant un magistral Ska/Reggae abondamment teinté de la meilleure Soul, pour faire rapide et bien comprendre de quoi on cause ! Excellents cuivres, rythmiques solides en One-Drop (agur Xabi !), des claviers bien présents et une douée chanteuse Jazzy, le tout au service de percutantes mélodies révélant un sérieux talent de composition, y’a pas à dire, j’suis admiratif de bout en bout ! 12 titres et deux remixes, entre influences sixties (Ska/Jazz, surf, etc !) et 2 Tone, une fois encore, félicitations !

http://www.crie-le-fort.org

(http://www.crie-le-fort.org/)
(Site distribution)

http://www.skactiviste.org (webzine)

SKA, REGGAE, SOUL ET LUTTES SOCIALES !

CRIE-LE-FORT ! Asso

24 avenue Pierre et Marie Curie

93150 Le Blanc-Mesnil

crielefort@hotmail.com

La Fraction, "Aussi long sera le chemin", Fraction production / Crash disques.

La grande classe ! Il y a un bail que j’attendais qu’un groupe pounk-rock de pinardland me p »te un telle claque ! Leur zouze est mélodique voire mélodieuse à souhaits, la guitare pond sans cesse des riffs accrocheurs avec parfois des relents bien rock’n roll. La basse est dynamique et la batterie à la fois efficace et simple sans jamais se montrer chiante, bien au contraire. Le chant féminin est varié, plein de couleurs et tape juste. Les paroles aussi sont souvent gavées d’énergie positive, tr »s axées sur la volonté de prendre sa vie en main : "Aussi long sera le chemin, quoiqu’on en dise moi j’irai l’esprit serein, chaque jour la vie je l’étreint et quoi qu’il arrive je ne regrette rien". Impies achetez ce disque où vos risquez la damnation éternelle ! Cool, j’ai l’impression d’avoir 14 ans et de découvrir le pounk !

The Bellrays, The Holy Cobra Society.

Ce 45 tours est en fait un picture vinyl avec une chouette image de lévrier en pleine course, si l’objet est beau ce n’est pas pour camoufler une musique merdouillarde, loin de là... Ce groupe américain est un vrai cocktail molotov : des rythmes soul, des riffs graisseux à la AC/DC grande époque, une attitude punk et un son tout droit sorti du garage de papi et mami... "Get it right" est le plus hargneux des 2 titres, la guitare est plombée, la basse ronfle, le batteur cogne comme un sourd, et la chanteuse renvoie Tina Turner direct chez son coiffeur ! "Chain on you", l’autre titre lui est morceaux de soul qui aurait pu sauver Ophélie Winter de sa détresse musicale, c’est dire que « a swingue sév »re.

Encore Fou, "Il numero undici", Shove.

Comme son nom ne l’indique pas Encore Fou est un groupe italien. Le moins qu’on puisse dire c’est qu’ils ne rigolent pas, la couleur est annoncée d’entrée de jeu par un sample glacial qui donne envie de regarder s’il n’y a pas un monstre sous son lit... La musique est brutale et tr »s lourde tout en laissant, de temps en temps, place à la mélodie. Musicalement, ce n’est pas sans rappeler His Hero Is Gone où des trucs du genre. Les tempos, heu les tempi (italien oblige) sont changeants avec de nombreux breaks, la voie est criée mais pas gutturale. Les textes sont tous en italien et malheureusement il n’y a pas de traduction. Cependant, d’apr »s ce que je comprends dans "uomo qualunque" ils parlent du bonheur qu’on esp »re acheter en supermarché... Tout « a me semble tr »s correct ma foi, toutefois évitez d’écouter ce disque les jours de grande désespérance...

La trame de l’underground, édition 2002.

La trame se présente comme un "guide des activistes de la sc »ne musicale, artistique et militante fran« aise". C’est vrai que ce petit bouquin est le fruit d’un énorme travail de fourmi. En tous cas, le résultat est là, région par région, activité par activité, la trame fournie de précieux renseignements aux personnes désireuses d’alternatives au tout marchand : labels, micro-édition, syndicats, collectifs, lieux autogérés, etc. Ce travail n’est pas exhaustif mais il ne demande encore qu’à grossir, faites recensez vos activités ! Un outil indispensable, c’est aussi simple que « a. La trame de l’underground, c/o le rebouteux, 7 avenue Gambetta, 75020 Paris.

Peste & Choléra