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Edito
Offensive générale ou flop ? Vous avez dit mouvement social ?
- Le mouvement social est en pleine ébullition.
- Ah bon
- Mais si, puisqu’on vous l’dit.
Les témoignages de Florence, où s’est tenu le forum social européen, affluent, les média sont enthousiastes, les experts, forcément critiques apportent leurs précieuses contributions, la p’tite classe politique se refait un frisson à gauche et la jeunesse " idéale ", vibrante, tumultueuse, répond massivement présent. Bref, le mouvement social se porte bien. (sic !)
Mais, au fait, comment se porte la maladie ?
Quand on change d’optiques et qu’on regarde le nouvel ordre mondial, on a tout de même l’impression que la maladie se porte mieux que le malade. Autrement dit, à l’exception de quelques gargarismes et autres auto célébrations médiatiques, le " mouvement social " se cherche une suite à la lutte des classes pendant que le capitalisme poursuit la destruction des peuples et de la planète. Impérialisme et guerre avancent à visage découvert, en Irak, en Palestine, en Tchétchènie,… doublés d’une colonisation des esprit sans précédent. Aujourd’hui les Etats démocratiques gèrent la peur des maîtres du monde qui se prot »gent et qui n’ont d’autre stratégie que militaire, policière et sécuritaire pour écraser toute forme de contestation sous le rouleau compresseur " libéral ".
Pourtant, le systême implose de partout et ce sont les populations qui crèvent de faim ou d’exploitation mais qui, aussi, se révoltent et s’organisent pour résister.
D’une certaine manière, Porto Alegre ou Florence comporte en leur sein l’expression de toutes ces résistances tout en ne proposant qu’une régulation par le recours à l’Etat Social. Pour paraphraser leur ton professoral : éléments intéressants mais copie à revoir, les solutions proposées ne vont pas jusqu’au bout de votre logique !
Grêve Générale
Pour en revenir à un niveau plus local, en Chiraquie on se demande quelle est la réalité du mouvement social, au delà d’un retour de la gauche* à la Hollande (PS) qui propose un grand parti de gauche* vraiment à gauche* (pourquoi pas un parti unique !) ou au delà de la demande de grâce de Bové à Chirac (faut-il en rire ou pleurer ?). On va de toute façon, en avoir un aper« u avec les grâves de défense du service public. Voir surtout si la base est en capacité de déborder les positionnements co-gestionnaires des syndicats pour mettre en crise le gouvenement Sarkozy 1er. En l’état actuel des chose, il apparaît peu probable que cela dépasse le cadre prévu du coup d’pression classique. Quoique…, si les routiers, les employés(e)s de la SNCF, de la RATP, de La Poste, de France Telecom, de l’Education Nationale, les chômeurs et les précaires s’y mettent, ils peuvent en une semaine bloquer les activités de l’hexagone et commencer à remettre en cause ce système absurde.
L’histoire de l’émancipation de l’humanité est parsemée de ces imprévus de ces éclairs et sursauts de conscience de lutte. Le mouvement social autoproclamé pourra-t-il sortir de ses clubs de réflexions pour être solidaire des grévistes dans la construction d’un rapport de force pour délégitimer le gouvernement CRS ? Chirac Raffarin Sarkozy.
Quand la démocratie vire au vinaigre, quand les représentants politiques ne représentent plus qu’eux-mêmes et leurs castes, il faut alternactiver nos alternatives et revenir vite à la grêve sauvage contre le capital.
Solidarité avec les grévistes -vive la sociale y No Pasaran.
Note : à l’heure où nous écrivons nous ne savons pas si le réveil va avoir lieu. Flop ou Paflop…
Nous ne savons pas mais la colère gronde…
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