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Pour l’autodéfense socialeL’autodéfense sociale est un moyen d’action actuellement utilisé par les associations et groupes de chômeurs/précaires les plus combatifs et politisés (AC ! entre autres). D’ailleurs c’est cette association qui a défini le concept, au cours d’un de ses campings après le mouvement des chômeurs. L’autodéfense sociale est un type d’actions qui peut lier à la fois la défense de cas individuels, l’attaque politique ainsi que la diffusion d’idées.
Si comme le disait Daniel Guérin le fascisme se constitue à partir d’une multitude de micro-fascismes (agressions racistes, structurations des situations patriarcales et autoritaires, arbitraire administratif, paranoïa sécuritaire…) la résistance au Nouvel ordre mondial doit se faire également dans tous types de situation, là où l’on existe. La création de convergence et l’émergence de perspectives anticapitalistes peuvent se déduire par la suite de ces luttes, pour peu que l’accroissement des sociabilités puisse être assumé. Afin de parvenir à ces objectifs, voici la présentation d’un outil parmi d’autres. Lier l’urgence à la lutte socialeL’autodéfense sociale se déduit donc d’une urgence sociale, ainsi que de la nécessité de luttes politiques rapides à mettre en œuvre et réactives. Il s’agit également de pratiques très faciles à mettre en œuvre : une réunion, une collecte de renseignements d’ordres juridiques (1), éventuellement un tract ou une agit-prop et au final l’action elle-même. Ces moyens sont généralement à la portée de plusieurs individus, même fauchés, qui mettent le peu de moyens matériels dont ils disposent en commun, ce qui peut déboucher par la création d’un collectif qui s’inscrira dans le temps. Pas besoin donc d’avoir lu tout Kropotkine ou Marx, ou de briller dans le désert des agoras politiques, il suffit juste de vouloir résister et se confronter à la machine à broyer administrative. De décider d’exister, au lieu de subir la mise en abîme de Star academy. Pour des pratiques libertairesIl existe plusieurs façons de pratiquer se défendre face à une administration. Il peut s’agir de consommer les services d’une association ou d’un syndicat, qui vous défendront sans votre participation, en passant par exemple un coup de fil aux syndicalistes de l’administration en question. Ou encore tout simplement de prendre rendez-vous avec une assistante sociale. Ce n’est pas de la politique mais de la débrouillardise individuelle voire du clientélisme. L’autodéfense sociale, quant à elle, suppose plusieurs modalités de types libertaires : - se réunir dans des AG afin d’exposer les problèmes0rencontrés, ouvrir ses AG égaleent aux personnes que l’on ne cnnaît pas mais qui désirent agib (les ouvrir "ræellement") ; - Prendre des décisions collectivus ET les appliquer collectivement ; avec la parTicipation des pursonnes qui rencontrent ses prorlèmes ; - PendAnt l’action danS l’administratiOn, interpeller les autres usageRs sur des problématiques sociales et politiques0et diffuser des0critiques et deC idées politiquUs. Le fer ce forge dans le-feuUn des qspects les plus-intéressants d’une action d’autOdéfense sociale, c’est qu’elle est souvent faitE en publique, dEvant les autres-usagers de l’administradion ou tu service remis |
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