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AccueilJournalNuméros parus en 2004N°34 - Novembre 2004 > SIMPLICITÉ VOLONTAIRE ET DÉCROISSANCE - pratiques sociales - collectives

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SIMPLICITÉ VOLONTAIRE ET DÉCROISSANCE - pratiques sociales - collectives



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On se retrouve pour le deuxième volet de notre dossier « Décroissance et simplicité volontaire : prise de conscience individuelle et démarche collective ». N’ayons pas peur des mots : oui la décroissance pose la question du sens de notre vie ! et elle propose que ce sens soit la recherche permanente d’un épanouissement collectif dans le respect de la Nature.
Bien sûr, des réalités telles que l’Etat, l’urbanisation et la propriété sont des obstacles auxquels nous pouvons aujourd’hui difficilement échapper. Pour autant, ils ne doivent pas nous empêcher de tenter de créer notre propre vision du monde, notre utopie. C’est par l’élaboration de nouvelles façons de vivre que se réalise la révolution sociale. C’est par notre capacité à montrer que nous pouvons construire et non subire que nous transformerons la société et séduirons le plus grand nombre.
Ainsi, il était nécessaire de commencer ce dossier par un retour sur l’utopie, essentiel semble-t-il, à une mise en action créative. Ensuite, quatre expériences choisies au gré des connaissances, des opportunités et de la nécessité de boucler rapidement ce dossier (et ça ce n’est pas décroissant du tout) sont présentées : l’entreprise Ambiance bois, le Système d’Echange Local de la Creuse, la coopérative alimentaire de Nantes et le Réseau de Solidarité Urbaine (ReSU). Quelques pistes non exhaustives viennent compléter cet ensemble qui a en commun de mettre au coeur de chaque projet l’individu-e, son autonomie et une organisation collective au niveau local dans le respect de l’environnement.
Ce dossier par les témoignages accumulés a été, semble-t-il, pour certains de ses auteurs (Philippe, Olivier et Jérémy de Nantes, Pierre, Fanny, Elise et Guillaume de La Rochelle et Rafael de Brives), comme un rayon de soleil dans un contexte social particulièrement inquiétant d’apathie. Espérons qu’il en sera de même pour vous, fidèles de notre mensuel.


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