Le vieil indien raconta à son petit
fils l’histoire de son peuple. Il lui narra que ce fut le
blanc le premier, qui scalpa le peau-rouge. Ce dernier
introduisit alors après l’usage maintenant aboli
depuis des lunes, de la danse du scalp. Arrivé à
ce stade de ce sujet tabou, le vieil indien
s’étira puis se remit à doler sa peau de
bison. Il était assis avec son petit fils et le vieux
chien devant le tipi érigé près du foyer
de sa fille. Des blancs étaient venus pour le loyer
à payer, et le cabot avait aboyé. Aussi, le vieil
indien dit au gamin : « Cette peau de bison ne puera
jamais autant que l’argent des blancs ! »
Tiré du fanzine L’heure-tard
n42. Editions Enitram Tréab c:o D. Trumeau chemin
de grandchamps 18100 Vierzon