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AccueilJournalNuméros parus en 2005N°37 - Février 2005 > Procès des antifascistes inculpés : jugement mis en délibéré

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Procès des antifascistes inculpés : jugement mis en délibéré



Un rassemblement d’environ 200 personnes s’est tenu devant le palais de justice, en soutien aux quatre antifascistes et a duré presque six heures. De nombreux militants antifascistes se trouvaient également à l’intérieur du tribunal devant la salle d’audience.

La solidarité est une arme  : non à la criminalisation des antifascistes inculpés !

Quatre militants antifascistes sont passés devant la 10ème chambre correctionnelle le jeudi 13 janvier 2005 suite à des échauffourées cours de Vincennes, avec le Bloc identitaire, héritier d’Unité Radicale, en juin dernier.

Un rassemblement d’environ 200 personnes s’est tenu devant le palais de justice, en soutien aux quatre antifascistes et a duré presque six heures. De nombreux militants antifascistes se trouvaient également à l’intérieur du tribunal devant la salle d’audience. Au plus fort de leur mobilisation seulement 24 « identitaires » se trouvaient face à eux. La solidarité a choisi son camp.

L’arrogance des membres du Bloc

Identitaire s’est efilochée au fil des débats,notamment au moment où la présidente du tribunal a lu la lettre de l’un d’entre eux qui retirait sa plainte et considérait que « son appartenance au Bloc Identitaire était une erreur de jeunesse.  » Témoins à l’appui, les avocates des antifascistes ont pu montrer le vrai visage des héritiers d’Unité Radicale.

Lorque les inculpés sont sortis du tribunal par la grande porte, ils ont reçu un accueil très chaleureux des militants antifascistes optant pour le traditionnel slogan : NO PASARAN ! NO PASARAN !

Le procureur a requis à l’encontre des militants antifascistes 4 mois avec sursis et 150 heures de travail d’intérêt général. Les trois avocates de la défense ont plaidé la relaxe, compte tenu de la faiblese du dossier d’accusation. Le jugement a été mis en délibéré jusqu’au 10 mars.

Le SRA espére que la justice relaxera ceux qui s’opposent à la diffusion de cette idéologie homophobe et xénophobe.

Le SRA tient à remercier toutes les organisations et les individus qui ont soutenu depuis plusieurs mois nos camarades inculpés en particulier les personnes venues témoigner en leur faveur ainsi que I. Terrel et D. Noguère pour leur soutien tant juridique qu’humain au cours de cette affaire.

Paris, le 17 janvier 2005

Solidarité Résistance Antifasciste
Contact : sra (a) samizdat.net Infos : http://solidarite.samizdat.net

Non, le maire de Marignane n’a pas changé !

Il était une fois dans cette charmante localité de Marignane (Bouches-du-Rhône), toute blottie contre sa voisine immédiate, Vitrolles, l’Association pour la Défense des Anciens Détenus et Exilés Politiques de l’Algérie Française (sic).

Ce philanthropique rassemblement de démocrates grands amis des libertés avait à cur de voir une stèle érigée à la gloire des fusillés et combattants morts pour que vive l’Algérie française (pas possible !).

Daniel Simonpiéri, maire de Marignane depuis 1995, vient d’offrir un emplacement dans le cimetière municipal pour ce projet humaniste. Le monument devrait être inauguré l’année prochaine si l’association parvient à réunir les 30.000 _ exigés. Il porterait les noms des 4 condamnés à mort exécutés en 1962 et 63, dont le lieutenant R. Degueldre, chef des commandos Delta de l’OAS et J-M Bastien-Thiry, qui a perpétré l’attentat du Petit-Clamart contre de Gaulle, ainsi que ceux d’une centaine d’autres républicains sincères.

Elu maire Front national, passé au MNR dès la scission de Mégret et lieutenant de ce dernier jusqu’à ce qu’il lui refuse la candidature à la députation, Simonpiéri est nommé vice-président de la Communauté Urbaine de Marseille à l’initiative de J-C Gaudin(1), sénateur-maire UMP de Marseille et ex-ministre de la ville, a été réélu maire sans étiquette en 2002 et rallie l’UMP en mars 2004.

Non, vraiment le soi-disant enfant du pays n’a pas changé : facho un jour, facho toujours !!!

Osera-t-il financer tout ou partie de ce monument à gerber, sur les deniers publics  ?

Ras l’front Vitrolles-Marignane

(1) Le même Gaudin qui avait passé alliance avec le F.haine dès 1983 lorsqu’il était président du Conseil régional Paca pour faire barrage à la gauche !

Le maire de Vitrolles épure très mal !

Après avoir été beaucoup sollicité durant la mandature des Mégret, le tribunal administratif de Marseille reprend du service en statuant sur le dossier de réhabilitation de la station d’épuration de Vitrolles. Catherine Mégret avait attaqué une décision de la commission d’appel d’offres de la commune qui avait été carrément annulée car l’équipe municipale dirigée par G. Obino s’était dispensée de certaines règles de procédure.

Le chantier de la station est donc notablement retardé à nouveau ! Et ne voilà-t-il donc pas que les contribuables vitrollais sont aussi condamnés à verser 500 euros à C. Mégret !!!

Jusqu’où s’arrêtera le mégalo Obino ?

Ras l’front Vitrolles-Marignane


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