Pays-Basque : Face à la répression du capital, solidarité et lutte antifasciste !
Récemment, trois militants antifascistes basques ont été la cible de la répression de l’État Espagnol. Le réseau hexagonal No Pasaran exprime son indéfectible solidarité avec la lutte des camarades Basques contre les États bourgeois Français et Espagnols.
Ni prison, ni répression, n’arrêteront nos rebellions !
Réseau No Pasaran.
Communiqué des camarades Basques sur la situation actuelle au Pays-Basque :
FACE À LA RÉPRESSION DU CAPITAL :
SOLIDARITÉ, UNITÉ ET ORGANISATION DE CLASSE !
8 DÉCEMBRE 2014. BAIONA
Le Capital aiguise son arsenal répressif
Une nouvelle fois, l’État espagnol "démocratique" tente d’atteindre par la répression et la criminalisation le Mouvement de résistance antifasciste et la solidarité qui ne cesse de croître avec les prisonnier.ère.s politiques antifascistes.
Cette fois-ci, ce sont 3 antifascistes conséquents qui sont la cible de cet
arsenal répressif au moyen de l’accusation « d’apologie du terrorisme ».
Mais ce qui est réellement visé à travers eux c’est de parvenir à répandre
la peur pour dissuader toute initiative solidaire et pour tenter d’isoler les
véritables combattant.e.s. en vue d’empêcher la dangereuse propagation de l’unité, de la lutte et de l’organisation de classe dont le système sait très bien que cela seul peut l’abattre.
Aujourd’hui ils sont 3 à être visés : Suso CELA SEOANE, ex-prisonnier politique des GRAPO* incarcéré durant 28 ans et libéré en juillet 2013,
Juan Manuel OLARIETA ALBERDI, avocat basque et ex-prisonnier politique
du SRI (déjà détenu 19 fois consécutives !) et Aitor CUERVO TABOADA,
poète communiste déjà accusé auparavant "d’apologie du terrorisme"...
*Groupes de Résistance Antifasciste Premier Octobre 1975
... Mais cet arsenal répressif se déploie aussi ici, dans l’État français et en
Ipar Euskal Herria/Pays Basque Nord. Y compris sous un gouvernement PS
qui se dit "socialiste" mais qui n’en a que le nom, pas le contenu.
Demain cela peut être toi, moi, nous... toute personne qui commence à
ouvrir les yeux et à agir avec cohérence contre le système capitaliste
autrement dit qui brise les divisions sectaires et refuse ouvertement de
participer à toute alliance inacceptable avec les réactionnaires, à
l’origine du fascisme.
Les alliances inacceptables ce sont toutes celles qui nient ou trahissent la
lutte en réalisant cette collaboration de classe.
Tel est le cas des partis, groupes divers (dont des "antifascistes") et
collectifs unitaires de Gauche qui osent s’unir et s’associer avec les
réactionnaires -comme le PS/Parti "Socialiste"- et leurs valets
opportunistes ce qui a pour effet de les rendre légitimes et de renforcer le
fascisme dont la fonction principale est de récupérer, détourner et rendre
inoffensive la colère des prolétaires face au système capitaliste.
L’Impérialisme c’est la Réaction
Les États espagnol et français n’ont plus rien de "démocratique".
L’impérialisme c’est la Réaction la plus exacerbée qui opère pour
sauvegarder ses intérêts financiers capitalistes, ce sont les guerres
d’invasion et d’occupation partout dans le monde et l’ingérence politicomilitaire au nom de "la paix et de la démocratie".
L’impérialisme c’est l’ennemi irréductible de toute avancée sociale en
faveur des travailleur.euse.s, c’est celui qui détruit toutes les conquêtes
historiques réalisées par le prolétariat (l’ensemble des droits
démocratiques et sociaux), c’est celui qui discrimine, exploite, divise les
exploité.e.s tout en appauvrissant toujours plus de vastes secteurs de la
population.
L’impérialisme c’est l’Élite bourgeoise (l’oligarchie financière) au pouvoir
et l’État est un instrument de cohercition -de violence- à son service.
L’alternance des successifs Gouvernement PS, UMP et consorts... ne change rien car les étiquettes et les formes changent mais la politique est
la même ! Et malgré les apparences, le fascisme qui vient ajouter de la
confusion en se proclamant "antisystème", "socialiste" ou "révolutionnaire" est au service des réactionnaires qu’il semble dénoncer avec virulence.
La lutte n’est pas au Parlement, elle est dans la rue
Face aux coups incessants du Capital, la solidarité de classe est un puissant instrument pour maintenir fort le Mouvement de Résistance
antifasciste issue de l’unité, la lutte et l’organisation de classe menée par
les exploité.e.s d’où qu’il.elle.s soient.
Comme toujours, en 1° ligne du combat nous trouvons les prisonnier.ère.s
politiques antifascistes avec tous ceux et celles dont les révoltes dans les
quartiers populaires manifestent la tension extrême provoquée par
l’incessante injustice, exploitation, discrimination et Terreur d’État.
Suso, Juanma et Aitor font partie des véritables combattant.e.s antifascistes dans le monde dont la lutte exemplaire dépasse toutes les
frontières imposées par le Capital. S’informer sur ce combat collectif et
manifester notre solidarité est un devoir pour quiconque aime la liberté et
en connaît le prix à payer.
LA SOLIDARITÉ DE CLASSE EST NOTRE ARME !
NE RESTE PAS SILENCIEUX.EUSE ! MANIFESTE TA SOLIDARITÉ !
Envoie des messages (mails) de solidarité, diffuse l’information, parle de cette lutte antifasciste...

E-mail de contact : contact.sribaiona@riseup.net

Réseau No Pasaran
21ter rue Voltaire, 75011 Paris
nopasaran@samizdat.net
www.nopasaran.samizdat.net
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