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Nucléaire, lignes THT, Algues vertes, Gaz de shiste, OGM, Aéroport Notre Dame des Landes

Manifestons le 15 octobre à Rennes : STOP AU PRODUCTIVISME

La catastrophe de Fukushima est une triste piqure de rappel du danger que représente le nucléaire. L’incapacité de la technique à maîtriser l’ensemble des conditions climatiques et géologiques démontre, une fois encore, que les scientifiques jouent les apprentis sorciers. Et cela non seulement au Japon, mais aussi dans l’hexagone, n’en déplaise aux dirigeants pro-nucléaires français. Le nuage de Tchernobyl ne s’est pas arrêté aux frontières comme l’avait laissé entendre le Mr Pellerin les jours suivants la catastrophe du 26 avril 1986. La construction du nouveau chantier EPR de Flamanville qui a doublé sa facture 6 milliards au lieu des 3 prévus (en attendant sûrement mieux), l’impossibilité de traiter les déchets radioactifs, qui pendant des centaines d’années nécessiteront une gestion militarisée, démontrent bien que le nucléaire n’est pas le PROGRES mais l’avénement d’une société techno-industrielle et policière, coûteuse en énergie et en maladies. La sortie du nucléaire suppose un changement total des rapports économiques et sociaux, un autre rapport à la nature et à notre boulimie énergivore. On s’acharne à vouloir faire des trous partout comme avec les gaz de shiste ; si la mobilisation a payé, la vigilance s’impose car les multinationales sont loin d’avoir renoncé (seulement 3 permis ont été annulsé sur 61). Comme avec les OGM où malgré un combat mené avec acharnement par les faucheur-euse-s volontaires, ces derniers continuent de s’immiscer dans l’agriculture, notamment au travers des OGM mutés. En Bretagne, on retrouve cette soumission à la techno-insutrie au travers des porcheries et de l’utilisation des pesticides et phosphates, responsables des algues vertes, dont on mesure bien la pollution, que ce soit dans les rivières et maintenant sur la côte. C’est aussi dans la volonté de l’UM/PS de vouloir construire un nouvel aéroport à Notre Dame des Landes en Loire-Atlantique. Aéroport inutile, coûteux, anti-écologique et anti-social qui n’a comme seul intérêt de satisfaire les bétonneurs - VINCI en tête- et un aménagement urbain tourné vers la massification consommatrice.

Résistances et alternatives Sur toutes ces questions, les résistances s’organisent et refusent les diktats des marchés techno-industriels. Au-delà de la contestation, des actions de désobéissance civile, la mise en place d’expériences alternatives, basée sur des circuits courts que ce soit de production que de distribution tant agricole qu’énergétique, est un élément indispensable pour construire notre autonomie et notre émancipation.