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Samedi 19 novembre à Nantes : la police veille ...
Flics, porcs, assassins. Ce samedi après midi était agité dans le centre ville de Nantes : plusieurs actions politiques étaient organisées.
Les membres du groupuscule d’extrême droite intégriste et anti-avortement venaient faire une prière publique à l’occasion de leur 25ème anniversaire. Comme à l’accoutumée, une manifestation antifasciste et pour le droit de femmes à disposer d’elles mêmes se tenait. L’appel ici : http://nantes.indymedia.org/article/24616 Dans un contexte où, au nom de la laïcité on stigmatise les musulmans, la police nantaise faisait office de service d’Ordre massif de la manifestation fasciste : plusieurs cars de police, grilles anti-émeutes, toute les entrées de la place Saint Nicolas bouclées, flics en armures... Après un rassemblement énergique et joyeux, une poignée de militants néo-nazis sont repérés dans un bar à proximité, un groupe d’anti-fascistes se met à leur poursuite. Les fachos sont protégés par trois BACeux et accompagnés par des membres de la DCRI, au niveau de la rue du Calvaire, deux camionnettes de CRS bloquent le groupe d’une dizaine d’antifascistes contre un mur de magasin (durant une dizaine de minutes). Les nazillons prennent la fuite tranquillement. Un camarade qui filmait l’action policière est menacé et bousculé. La police montre bien -une fois de plus- qu’elle est du côté de l’extrême droite. Deuxième séquence : dans le même temps une déambulation est organisée par le « collectif urgence précarité ». L’appel ici : http://nantes.indymedia.org/article/24697
Après être passé dans les grandes rues commerçantes bondées du centre ville, le cortège rapide, bruyant et visible se dirige vers le quai de Versailles. Une « surprise » était annoncée dans l’appel : une ancienne école de coiffure inoccupée est alors investie par les manifestants, et une AG commence à se tenir. Le ton est clair : il s’agit de créer un lieu de lutte et d’organisation. Une banderole est hissée sur la façade. Dans un premier temps, la présence policière est relativement faible. Une commissaire vient prendre le pouls accompagnée de ses sous-fifres. Une heure après, la nuit tombante, d’innombrables CRS et BACeux évacuent le lieu nouvellement occupé, très violemment : ils défoncent la porte, distribuent des coups de poings, de matraque. Le quai est bouclé par la police par (peut-être) des dizaines voire une centaine de CRS. Un membre du collectif est inanimé, les pompiers lui portent les premiers soins avant de l’emmener. Il aurait été frappé au niveau de la nuque à coups de matraque. Il n’y aurait pas d’interpellations à priori. Protection zélée des fascistes, guerre aux pauvres, et répression féroce des mouvement sociaux. Voilà l’office de la police de Nantes, ville socialiste. SCALP/No Pasaran Nantes
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