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Anti-répression

ANGERS - PROCES ADN

Le jeudi 17 janvier avec le Collectif contre le tout sécuritaire et le Collectif de lutte, nous avons projeté Le Temps des Biomaîtres à l’Etincelle. Le samedi 19, toujours autour du procès de notre camarade Pierre-Jean, un rassemblement était organisé et avait pour thème « fichons-nous du fichage » avec un dépôt de salive dans un pot commun pour remettre aux forces dites de l’ordre (il fut très peu suivi). Le lundi 21 janvier, la « justice » prétendant sans doute lui couper la tête ou tout au moins son légendaire caquet, Pierre-Jean rappela haut et fort à tous ces porteurs de robes noires les raisons de son refus ; que par ailleurs le fichage génétique auquel il avait donc refusé de se soumettre, n’était qu’une pierre de plus dans l’arsenal sécuritaire pour mater « les esclaves que sont les précaires ». Avec sa gouaille coutumière, il fit bien ricaner la vingtaine de compagnonNEs et camarades présentEs lorsque le « président » tenta de la convaincre que l’agité du bocal était son président à lui aussi ; où encore lorsqu’il répondit que bien qu’«  au R.M.I. et sans doute considéré comme un parasite il n’en avait pas moins beaucoup d’activités sociales. » Sur ce, le type qui dirigeait les débats avec ses petites lunettes de boubourges, lui demanda « quelles étaient ses activités ? ». La réponse fut simple « lutter contre les états et pour l’Emancipation ». Après délibéré, et après avoir appris que finalement les flics avaient pris son ADN par la ruse (un P.V. l’attestait) puisque les flics ont ramassé un mégot qu’il avait fumé, et malgré tout la « justice » l’a condamné pour refus de prélèvement d’ADN à 30 jours amendes à 10 euros. Notons toutefois, que malgré les grands discours de certains sur « l’échange de tribunes entre organisations révolutionnaires », sur la nécessité de travailler en commun, et bien qu’ayant mandaté une personne de leur organisation pour rédiger le tract et l’affiche, Alternative libertaire Angers a refusé concrètement ce travail au dernier moment et a refusé la nécessaire solidarité pour soutenir un camarade en butte aux tracasseries des flics et de la justice.
REFLEX Angers