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Face aux inégalités Nord/Sud croissantes, à la marchandisation de nos vies, à l’hégémonie de l’économie et à la centralité aliénante de la valeur travail dans l’organisation sociale, le Réseau No Pasaran se donne pour objectif de porter la contestation de la société marchande à travers un anticapitalisme révolutionnaire.

Nous ne croyons pas à l’aménagement d’un capitalisme à visage humain géré par un collège de « citoyens » éclairés, mais nous visons à une émancipation totale.

Notre lutte passe donc par la dénonciation des mécanismes institutionnels opaques de la mondialisation marchande - lutte qui implique notre présence dans les contre-sommets internationaux (Cologne en mai 1999, Prague en septembre 2000, Nice en décembre 2000, Gênes en juillet 2001, Bruxelles en décembre 2001, Barcelone 2002...). Si ces mobilisations permettent de mettre en œuvre des revendications concrètes comme la mise en place de transports gratuits, et favorisent les relations internationales entre groupes militants, on ne saurait s’en contenter. Nous considérons l’anticapitalisme comme une lutte quotidienne pour la réappropriation de nos vies. Par notre action locale, nous visons au renforcement des dynamiques de résistances dans les différents espaces sociaux (quartiers, universités, usines...) et à l’élaboration de contre-pouvoirs (squats, centres sociaux, universités populaires...).

Nous nous retrouvons dans des pratiques de lutte coordonnées à la base avec des partenaires partageant nos valeurs, nos choix politiques et nos modes d’action directe, comme les différentes composantes du mouvement libertaire (CNT, Fédération anarchiste, Alternative libertaire, mouvement autonome). Nous luttons avec des associations telle AC ! au sein du mouvement des chômeurs et des précaires et de résistance à l’offensive patronalede « refondation sociale » (Pare, retraite, assurance maladie...) et mettons en avant des revendications concrètes comme un revenu garanti déconnecté de l’emploi et la gratuité des services collectifs sans condition d’âge ni de nationalité.

Combattre le capitalisme nécessite aussi de mettre en place des alternatives, de révolutionner les rapports sociaux, de détruire les valeurs dominantes (individualisme, consumérisme, productivisme...) pour construire une société fondée sur la liberté, la démocratie directe, la solidarité, l’autogestion, l’égalité...


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