Les autres articles :

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• Principes politiques du Théâtre de l’opprimé
• Qu’est-ce que le théâtre-forum ?
• Une appropriation par la pratique
• Qu’est-ce que le théâtre introspectif ?
• Qu’est ce que le théâtre de l’invisible ?
• Bibliographie, liens, contacts

Dossier Théâtre de l’opprimé

Augusto Boal en quelques dates

1956 : Première mise en scène avec la troupe Arena.

1970 : Vers un théâtre interactif avec le théâtre-journal (groupe Nucleo au Pérou).

Années 60-70 : Activités au Centre de Culture Populaire (C.P.C.) à Recife, avec Paolo Freire (auteur de La Pédagogie des opprimés) et dans d’autres centres (Union nationale des étudiants de Rio ; centres des habitants d’un bidonville, d’ouvriers de la métallurgie, de femmes, d’étudiants, d’ouvriers, de paysans...)

1971 : Arrêté et torturé, il part en Argentine : plus « d’espace physique » pour jouer ; militer ouvertement lui devient impossible : premières expériences du théâtre de l’invisible avec le Théâtre Machete. Au Pérou avec Paolo Freire, il participe au programme national d’alphabétisation du gouvernement révolutionnaire. Activités diverses au Venezuela, en Colombie, au Mexique, en Equateur, et au Chili jusqu’au coup d’état de 1973.

1973 : Systématisation du théâtre-forum.

1978 : Coup d’état d’extrême droite en Argentine. Arrivée en Europe.

1981 : Début d’un atelier de deux ans avec Cécilia Thumin appelé le Flic dans la tête, d’où sortent les « techniques introspectives » de l’Arc-en-ciel du désir.

1986 : Retour au Brésil. Se fait élire en 1992 vereador (député) à la chambre législative de Rio de Janeiro, où il développe un moyen de créer collectivement des lois par le biais du théâtre législatif, qui articule le travail de groupes d’opprimé-es avec celui d’un réseau de juristes.

Boal a maintenant 75 ans et sa méthode échappe largement à son contrôle : des groupes se sont formés dans plus de 50 pays ; parmi eux en Inde le Jana Sanskriti (« la culture du peuple ») compte plus de mille acteur-es, et la Fédération Indienne du Théâtre de l’Opprimé, 12 000 adhérent-es, des associations, syndicats et mouvements ouvriers. Une mise en réseau s’effectue par l’intermédiaire de l’Organisation Internationale du Théâtre de l’Opprimé (ITOO).

« L’important est que ces expériences n’appartiennent à personne, pas à une personne, qu’elles soient reprises en charge par ceux auxquels elles se destinent. » [1]