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AccueilJournalNuméros parus en 2007N°63 - Novembre 2007POUR UN AUTRE GRENELLE DE L’ENVIRONNEMENT > QUELQUES REFLEXIONS SUR LE BILAN DU GRENELLE DE L’ENVIRONNEMENT

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Dossier Pour un autre Grenelle de l’environnement

QUELQUES REFLEXIONS SUR LE BILAN DU GRENELLE DE L’ENVIRONNEMENT



Les associations autour du Réseau Sortir du Nucléaire ont refusé de participer au Grenelle. Il faut rappeler un certain nombre de décisions gouvernementales et d’incohérences sinon de tromperies : le “ gel ” du nombre de sites annoncé est une annonce ridicule. Les sites existent par centaines et les projets d’installation sont sur des sites existants ! Bure, qui devrait “ naître ” selon la loi de juin 2006, sera une installation nucléaire de base. Est-ce çà dire que la décision d’enfouir les déchets est abandonnée  ? Le réacteur EPR est prévu sur le site de le centrale nucléaire de Flamanville (Manche), le réacteur ITER est prévu dans le site nucléaire de Cadarache (Bouches-du-Rhône), l’usine GB2 d’enrichissement de l’uranium est en construction sur le site nucléaire de Pierrelatte (Drôme).

Le Grenelle de l’environnement avait pour objectif de “ déminer" la question écologique sur un certain nombre de sujets dont le nucléaire et les OGM. La contradiction est flagrante entre l’annonce d’économiser l’énergie avec un certains nombre de mesures cohérentes et la construction de nouvelles installations nucléaires. Le développement de la vitrine nucléaire française est par contre parfaitement cohérent avec les d’équipement nucléaire de la Chine, de la Lybie et du Maroc. Quant aux OGM, on oublie de dire que le développement des OGM est une décision de l’Europe et que toutes les annonces gouvernementales de bloquer les cultures commerciales et la dissémination des OGM dans les plantes entrant dans la fabrication alimentaire sont mensongères. Sauf à invoquer le principe de précaution...

Enfin, il faut rappeler que derrière les décisions du Grenelle de l’environnement existent des enjeux économiques considérables. On retrouve déjà les acteurs du nucléaires comme AREVA, et d’autres, les acteurs pétroliers comme TOTAL et les acteurs bancaires du nucléaire et du pétrole dans la gestion des énergies renouvelables... Ce n’est pas le moindre des paradoxes ! J-P Minne du collectif contre l’enfouissement des déchets "Oui à l’avenir"


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