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Luttes sociales

FRAGMENTS D’UNE CONTESTATION (5)

Assemblée Populaire Mardi 27 Novembre

La société dans laquelle nous vivons, avec ses grands bouleversements économiques et écologiques à l’horizon, ne peut plus rien proposer d’autres que ses dérisoires marchandises protégées par des technologies de contrôle de plus en plus modernes. Ce système est à l’agonie et quiconque ose lutter pour sa dignité se trouve confronté à la violence policière. Idéologiquement, il ne tient que par la puissance de ses médias et de ses publicités mensongères sur un style de vie à tout point de vue désastreux  : non seulement pour la plupart nous avons peu d’argent, mais même ceux qui suivent les injonctions à consommer plus et à se mettre des crédits pleins le dos ne se distinguent pas par leur joie de vivre.

Rappelons quelques évidences :

 Ceux qui ont le courage de se battre le font pour tous (tout le monde à droit aux congés payés par exemple).

 Ce qui est en jeu désormais c’est une manoeuvre à grande échelle afin d’habituer le pays à la criminalisation de la lutte sociale.

Si dans le privé on ne fait pas grève, ce n’est pas par manque d’envie mais plutôt parce que les représailles sont monnaie courante.

Alors que le mouvement peut encore s’étendre, nous nous retrouvons face à l’habituelle impasse des syndicats et autres partis récupérateurs, qui n’ont cesse d’organiser la division de la lutte, cela empêche la massification de la grève. La grève, c’est le moment où l’on se réapproprie le temps, pour réfléchir et créer ensemble. C’est pour cela que nous conseillons à tous ceux qui se sentent en sympathie avec la résistance populaire de former des assemblées en lutte dans les quartiers, entreprises, lycées... Le blocage économique initié pendant la lutte contre le CPE semble être le moyen d’action le plus adéquat car il tape là où ça fait mal : le profit.

REPRENONS l’OFFENSIVE ! RESISTANCE !