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> N°4 - Décembre 2001
> Actions contre l’incinération des ordures ménagères...
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Actions contre l’incinération des ordures ménagères...Actions pour un efficace contrôle citoyen de l’O.M.C, Même combat ?Dans un premier temps, un petit retour en arrière m’apparaît nécessaire pour restituer les actions anti-incinération (et pour le tri-recyclage des ordures ménagères ) dans le contexte de la lutte contre les multinationales (Vivendi, Lyonnaise des Eaux) et par extension logique de la lutte anti-capitaliste.
Il semble d’emblée que la lutte anti-incinération présente un intérêt double : lutte anti-capitaliste et mobilisation des populations autour d’une volonté commune d’exiger de véritables mesures écologiques et sanitaires. Pour Nîmes, c’est une succursale de Vivendi qui fait le sale boulot. En fait, Vivendi et Lyonnaise des Eaux se sont partagées le marché de l’incinération sur l’ensemble du pays, via leurs sous-traitants, arrosant financièrement au passage les élus régionaux et locaux (Monsieur Saumade, certains élus municipaux de Lunel-Viel et alentour), qui fermèrent les yeux sur le caractère illégal des travaux entamés alors. Entre autres :
·Les communes, donc les administrés, assument le coût financier des dispositifs de collecte de type containers spécifiques (verre, déchets plastiques ) ou poubelles individuelles. Certains ensembles de ces containers collectifs sont déplacés de commune en commune (rotation des dispositifs de collecte), ce qui fait que les administrés assument deux, trois fois et voire plus le coût initial du dispositif.
Je terminerai en évoquant le fait que le tri-recyclage serait moins polluant, moins coûteux, et génèrerait plus d’emplois. Préalablement à cette manifestation eurent lieu les 17 et 29 octobre deux réunions informatives et de préparation, à la Bourse du travail de Lunel. Au cours de la réunion du 17, outre le fait que les viticulteurs présents semblaient essentiellement soucieux de pouvoir vendre leur pinard intoxiqué ou non, peu importe, les copains d’ICI-ROM firent un compte-rendu détaillé du résultat d’analyses pratiquées sur des échantillons de raisin prélevés dans un périmètre délimité autour de l’incinérateur de Lunel-Viel. Le premier échantillon fut prélevé en septembre 2000, le second en septembre 2001.Les analyses furent réalisées par le Laboratoire des Fraudes, ce qui constitue un critère de fiabilité. Le 07/11, vers 18h, le patron d’Ocréal a reçut une délégation dans les locaux de son entreprise pendant que d’autres marquaient une présence à l’entrée du parking. Les membres de cette délégation ont notamment pu apprécier le baratin de l’industriel sur la prétendue valorisation des mâchefers (un déchet ultime résultant de l’incinération) déjà utilisé en sous-couches routières. Or, on sait que ce procédé est bien plus polluant que l’enfouissement qui ne constitue pas non plus une issue viable. Il me reste à déplorer le fait que malgré notre dénonciation constante des multinationales et de leur pratiques sur nos tracts et banderolles, le lien avec la manif anti-OMC ait été inexistant (bien que ce fut prévisible). Pendant que nous étions en préfecture, les anti-OMC stagnaient au niveau de la place de la Comédie et à aucun moment nous nous sommes rejoints. Claude, scalp Lunel |
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