No Pasaran - Mobilisations le 11 novembre

A l’initiative de "L’Appel pour l’Unité" et de différents groupes libertaires se sont déroulées dans plusieurs villes de l’hexagone des mobilisations contre la guerre et antimilitaristes le 11 novembre. Leur succès ont été mitigé.

Plusieurs centaines à Paris à l’appel du Comité 20e contre la guerre et des libertaires (CNT, FA, No Pasaran, AL), quelques dizaines à Nantes à l’appel du GROB (groupe résistance et d’opposition à la buscherie). A Tours, Le mercredi 7 novembre eut lieu à image 315 x 222

Tours un débat organisé par le collectif libertaire contre la guerre pour parler de la situation actuelle en Afghanistan et dans le monde. Le débat rassembla une vingtaine de personnes et l’accent fut mis sur les "dégâts collatéraux", occasionnés par la guerre aux terroristes, sur nos libertés. Le débat précédé de plusieurs manifs depuis le début de la guerre, fut intéressant et se termina sur les OGM et le mode d’agriculture capitaliste actuel, fossoyeur de biodiversité ! Pour savoir comment on passe du mandat d’arrêt européen aux réflexions sur l’agriculture productiviste envoyez vos candidatures à notre BP et devenez vous aussi un militant actif du groupe La Canaille/No Pasaran sur Tours. Formation assurée !
Le 11 novembre le collectif libertaire contre la guerre a organisé un rassemblement place de la Résistance à Tours. Une quarantaine de personnes se sont mobilisées. 150 flics devaient nous emêcher de sortir de ladite place. Nous avons pu les rouler et on les a faits courir pendant 3/4 d’heure. La crainte du préfet était qu’on aille perturber les commémorations officielles. Les flics ont réussi à nous bloquer dans une rue de vieux Tours pendant plus d’une heure, le temps que les officiels rentrent chez eux. Seul le collectif libertaire a mobilisé, ce jour là, avec la présence de quelques militants de SUD. Les autres forces (PC, Verts, LCR, CGT) regroupées dans un collectif unitaire ont brillé par leur absence.

A Montpellier, la réaction des autorités a été plus dure. Suite à l’appel du scalp34 et 30, rejoint par des membres du collectif des chômeurs et précaires et soutenu par des militants de la CNT/AIT, un rassemblement d’une vingtaine de personnes à eut lieu place Jean-Jaurès. Nous avons ensuite décidé collectivement de nous rendre sur le lieu du rassemblement officiel et d’y déployer une banderole "pour un monde sans guerre", sans cri ni slogan. L’objectif étant pour finir d’aller déposer une gerbe de fleur où y était inscrit "aux victimes du capital et des nationalismes" ainsi que "hier comme aujourd’hui : guerre à la guerre". Une fois rendu sur le lieu de la manifestation officielle, la police nous a intimé l’ordre de reculer et d’aller nous placer dans une rue adjacente, ce que nous avons fait. Une fois dans cette rue, et sous des caméras de vidéo-surveillance () des policiers en tenue d’apparats nous ont chargés car un camarade du groupe de Nîmes filmait. Des coups furent échangés (surtout eux ) et le camarade en question fut frappé avec les mains puis les pieds lorsqu’il fut à terre (plus le gaz au visage). Nous avons appelé les pompiers, en même temps pour calmer le jeu chez les flics qui prétendaient qu’il "faisait son cinéma". Des passants prirent des claques pour le simple fait de regarder, etc. Ne pouvant aller au monument aux morts, nous nous sommes rabattus sur la statue de Jaurès pour déposer la gerbe. Nous n’avons pas poser de plainte ni individuelle ni collective.

A Gentioux, haut lieu de mobilisation depuis plusieurs années, ce sont plusieurs dizaines de libertaires et de militants de la Libre pensée du centre qui ont organisé un rassemblement sous un très beau soleil.

A Brest, de bon matin et pas forcément bien réveillé, alors que l’on entendait "présenter armes" face au monument au mort, nous avons déclencher l’alarme du mégaphone, synonyme du début de notre action. Celle si consistait à déployer une banderole sur laquelle on pouvait lire " quelle connerie la guerre, à bas toutes les armées ", tandis que d’autres membre du collectif s’effondraient en criant des slogans hostiles à la guerre, à l’armée. Décontenancées, dans un premier temps, les personnes présentent ont rapidement réagis verbalement en nous demandant "de respecter les morts", ou bien "si vos grands parents vous voyaient, ils auraient honte". D’autres par contre, on réagit en faisant preuve de beaucoup plus de violence, en nous arrachant la banderole, tandis que d’autres participants à la cérémonie insultaient, souvent par des propos sexistes, " les acteurs " de cette scènette. Deux jeunes femmes se sont également fait frappées, alors que dans le cadre de l’action, elles se trouvaient à terre. Au bout d’une dizaine de minutes, sept membres du collectif se sont fait embarqués pour contrôle d’identité, et on été relâchés une heure après alors que la cérémonie était terminée. Pour finir, je ne peux pas m’empêcher de vous donner une des réplique des participant au défilé " on aurait du se douter que quelque chose se préparait, il y avait des jeunes " !

Avec la participation de Victor (Collectif Automnal Actif) à Brest, Arno à Montpellier, Laurent à Nantes, Seb, DRH du groupe La Canaille/No Pasaran à Tours