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AccueilJournalNuméros parus en 2001N°85 - Mars 2001
(ancienne formule)
> Bush Jr : le fantôme de son père

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Bush Jr : le fantôme de son père


Comme on peut le voir avec les bombardements sur l’Irak, Bush Jr nous ramène 10 ans en arrière... si ce n’est plus au vue des mesures et des prises de positions dans de nombreux autres domaines. Vigilance et riposte sont donc indispensables pour Mumia et Peltier.


Georges Bush jr a été élu président des Etats-Unis. Cet ancien gouverneur du Texas est responsable de plus d’une centaine d’exécution dans cet Etat. Un véritable boucher dont les mains sont pleines de sang se trouve donc à la tête de la puissance qui dicte sa politique au monde entier. Ce triste sire incarne toutes les valeurs que nous combattons : défense fanatique de la peine de mort, criminalisation de la pauvreté, racisme, soutien aux lobbys les plus réactionnaires (armes à feu et anti-avortement par exemple), homophobie, capitalisme, patriarcat, impérialisme...

Aujourd’hui, samedi 20 janvier 2001 est le jour de l’investiture à la Présidence de la République de Bush. Partout dans le monde des mobilisations ont lieu (750 000 personnes sont attendus à Washington), pour signifier - certes symboliquement - que nous sommes bien décidés à ne pas laisser les mains libres à ce personnage. Nous aurions tout autant fait entendre nos voix si Al Gore avait été élu, car Bush est seulement le versant extrême d’une politique que nous combattons au quotidien.

Les Etats-Unis ne cessent de crier haut et fort leur attachement aux Droits humains et à la démocratie. Ils se permettent de donner des leçons et d’imposer leur politique et leur modèle économique au reste du monde. Mais ne nous trompons pas sur la nature de ce système, il se fonde sur l’esclavage, sur l’élimination de la culture indienne, sur l’exploitation économique, sur le racisme, sur la répression impitoyable de toutes résistances, sur l’incarcération comme modèle de gestion de la misère...

Toutes celles et tous ceux qui aux Etats-Unis et ailleurs dans le monde (Vietnam, Amérique centrale, Amérique du sud par exemple) ont tenté d’y résister en ont payé le prix.

Nous pouvons citer les exemples de Leonard Peltier, Indien Lakota-anishinabe, dirigeant de l’American Indian Movement et Mumia Abu-Jamal, journaliste Africain-américain, ex-membre du Black Panthers Party. Ils sont deux prisonniers politiques incarcérés pour avoir défendu les droits des opprimés. Ils sont des figures emblématiques de la lutte contre l’injustice, le racisme institutionnel, la corruption et les violences policières. Les sentences, à l’issue de procès truqués, à la peine de mort pour Mumia par l’Etat de Pennsylvanie et à deux peines de prison à vie consécutivespour Leonard par le gouvernement américain sont exemplaires de la guerre secrète qu’a livrée sans merci le FBI dans le cadre de l’infâme dispositif de répression du COINTELPRO (Counter Intelligence Program). Neutraliser Leonard et Mumia visait à déstabiliser et à anéantir définitivement les mouvements de revendications afro-américain et amérindien.

Participant d’une même logique, la criminalisation et la pénalisation -voire leur exécution - des pauvres, souvent noirs ou chicanos se développe un peu plus chaque jour. L’emprisonnement devient alors un élément central d’une politique de maintien de la paix sociale et un garant de la pérennisation du capitalisme.

- Abolition de la peine de mort
- Justice et liberté pour Mumia Abu Jamal, Leonard Peltier
- Amnistie immédiate et sans condition des prisonniers politiques
- Ouverture d’une enquête sur les agissements du FBI
- Contre les brutalités policières et la criminalisation des pauvres
- Démantèlement du système carcéro-industriel

Cosimapp-Scalp-Reflex-CSLP


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