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 | Sur Maxime Brunerie
 
 Que dire du procès qui vient de se 
 dérouler ? Nous avons bien sûr suivi cette 
 actualité judiciaire tout au long des cinq jours 
 qu’ont duré les débats. Mais il est vrai 
 que nous n’avons pas vraiment eu l’envie ou le 
 temps de faire de longs développements sur cette 
 question. Que dire de plus que nous ayions déjà 
 écrit par le passé ? Le milieu politique 
 qu’il fréquentait était susceptible de 
 produire des  apprentis terroristes  comme lui ? 
 Nous l’avions déjà écrit en 2001 
 (REFLEXes n3). Son acte était relativement peu 
 politique et largement influencé par une 
 personnalité fragile et 
 déséquilibrée ? Nous l’avions 
 également déjà écrit en 2002 
 (REFLEXes n5). Bref, ce procès ne sera pas venu 
 bouleverser notre vision des choses.  
  
 Par contre il aura amplement 
 confirmé certains points :  
  
  La dimension politique a 
 été largement évacuée par la 
 justice qui n’a pas pris la peine de convoquer un 
 responsable du MNR. La seule figure de la droite nationaliste 
 était donc Fabrice Robert dont le témoignage 
 n’a rien apporté aux débats puisque la 
 présidente ou l’avocat général ne 
 l’ont même pas cuisiné sur l’ambiance 
 qui pouvait régner à Unité Radicale et qui 
 était susceptible d’avoir influencé 
 Brunerie. Le seul aspect positif de cet effacement du politique 
 est que cela nous aura évité les envolées 
 enflammées des journalistes sur le  danger 
 fasciste ...  
  
  L’extrême droite est 
 bien un milieu caractérisé par une certaine 
 fragilité psychologique comme l’ont prouvé 
 l’accoutrement de certains spectateurs (un ancien du GUD 
 a assisté tous les jours au procès dans une veste 
 camouflage tout à fait adaptée au milieu 
 confiné de la Cour d’Assises ! ! !) ou les 
 interventions de certains témoins. Deux peuvent 
 être retenues à cet égard : celle de 
 Gwenael Hermel et celle de Cyril Bozonnet. Si le premier, qui 
 était militant du GUD et animait la revue 
 Jusqu’à nouvel ordre, a finalement 
 révélé un profil relativement similaire 
 à celui de Brunerie, le deuxième est venu 
 démontrer qu’en toute chose, et en particulier en 
 politique, il valait mieux choisir correctement ses copains. Or 
 Bozonnet aura enfoncé Maxime B. comme Ayoub  
 Batskin  avait enfoncé Régis Kerhuel il y a 
 deux ans dans l’affaire du Havre. Quand on sait que ledit 
 Bozonnet est, depuis 2003, retourné au Front National 
 dont il est l’un des responsables du 1er arrdt de Paris 
 et pour qui il infiltre plus ou moins l’Union Nationale 
 des Combattants, cela donne une bonne image de ce qu’est 
 la  grande famille nationaliste ...  
  
 Pour finir, constatons finalement que les 
 jurés ont eu la main lourde et qu’il ne fait pas 
 bon toucher au  président de tous les 
 Français  et aux autorités d’une 
 façon générale. Avis aux amateurs ! 
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