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> N°13 - Octobre 2002
> Développer un courant révolutionnaire en Amérique latine
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Développer un courant révolutionnaire en Amérique latineCrise, révoltes populaires massives et chute de gouvernements en Argentine, forum social de Porto Alegre au Brésil, répression permanente au Mexique... L’Amérique latine fait parler d’elle. Là-bas aussi, les libertaires sont actifs et actives. Le réseau Solidarité internationale libertaire (SIL) soutient les projets d’organisations sud-américaines, la FAG, la FAU et l’OSL. Un soutien indispensable pour construire là-bas une alternative réelle et concrète au capitalisme.
1. Développer la démocratie directe et l’auto-organisation des populationsDans des pays qui sont tous passés par la dictature, la question de la
démocratie ne va pas de soi. Mais les exigences de démocratie, la volonté
d’être écoutées et de prendre leur destin en main sont d’autant plus fortes
dans les couches les plus défavorisées de la population. C’est pourquoi les
projets concernent le renforcement ou la construction de lieux d’expression
populaire et de lieux de vie communautaire.
2. Développer la diffusion des idées libertairesDans toute l’Amérique du sud, comme dans bien d’autres pays du monde, les
idées libertaires ont longtemps été mises sous l’étouffoir. Les conditions
pour les faire connaître et renaître sont très dures.
3. Soutenir les expériences autogestionnairesLa récupération et le recyclage de déchets est souvent le seul moyen de survivre pour des milliers d’habitants et habitantes des bidonvilles, organisés dans la coopérative des recycleurs et ferrailleurs de Gravatai. Un incendie criminel a détruit voici quelques mois le hangar de cette coopérative ouvrière. Ces travailleurs et travailleuses ont un besoin urgent de reconstruire ce bâtiment. Ces projets sont une chance pour nous tous et toutes. A la mondialisation capitaliste, nous opposons, ici et maintenant, la solidarité concrète et directe. Bâtir un autre monde, c’est aussi bâtir, très concrètement, une athénée ou une imprimerie, terreaux d’expériences nouvelles, de prises en charges collectives et d’expérimentations autogestionnaires. Nous opposons l’élaboration à la base et dans l’action directe aux capitalistes et à ceux et celles qui voudraient doter le mouvement de résistance internationale à la mondialisation capitaliste d’un projet de société unique, élaboré de façon déconnectée des réalités par des intellectuel-le-s de salon ou des meneurs/euses ou autoproclamés. Soutenir les projets sud-américains, c’est démontrer un engagement sur des pratiques, au-delà du simple discours. |
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