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Sommet de l’union européenne 13-16 décembre
Toutes et tous à Bruxelles, la belle...
Le capitalisme n’a pas de centre. Dans ce cadre le rendez-vous de Bruxelles n’est qu’une des nombreuses mobilisations auxquelles il nous semble important de participer en apportant nos points de vue tant au niveau politique que pratique. Les contre-sommets sont encore aujourd’hui un outil et un moment nécessaire pour la construction du mouvement anti-globalisation, pour tisser des liens de résistances, tout en étant conscient de leur limite.
Le Réseau No Pasaran avait choisi ces dernières années de poser la question de la liberté de circulation et de la possibilité pour toutes et tous de se rendre à des mobilisations quels que soient leurs revenus par des campagnes de Trains gratuits. Pour Bruxelles, après discussion et évaluation des dernières initiatives, (notamment Nice où la répression a été assez dure), mais surtout voyant qu’il n’y avait pas de dynamique collective pour entamer ce type de campagne, nous avons estimé - pas de gaïeté de cœur - que nous n’étions pas en mesure d’assurer une visibilité suffisante à cette campagne.
Alors, nous nous rendrons à Bruxelles, à pied, à cheval, en train, en car... pour y faire quoi ? Agir et débattre...
Investir la traditionnelle manifestation, même avec un regroupement libertaire composé de syndicats, d’organisations de pays européens, de collectifs et se compter pour compter vis-à-vis des autres forces ne peut être un objectif en soi satisfisant pour s’y rendre. Il serait, en outre fâcheux de se retrouver dans la même situation qu’à Gênes où devant l’impossibilité d’investir la zone rouge, il n’y a pas eu de solution de rechange et assister à un rituel d’affrontements avec la police, où l’on connaît le scénario par avance.
En cela, il nous paraît intéressant de créer des espaces de confrontations avec les institutions européennes et les multinationales (et ils n’en manquent pas à Bruxelles) où soient matéralisées nos revendications.
poser un certain nombre de questions en organisant des débats : sur le fédéralisme, sur l’Etat, sur l’égalité économique et sociale, la liberté de circulation et d’installation, etc.
Tout cela, nous le proposerons à d’autres forces libertaires et anticapitalistes dans un cadre de convergences d’initiatives où chaque force pourra s’investir selon ses propres options.
Ouverture d’un "info-point alternatif" au cœur d’Euroland
Depuis ce samedi 13 octobre, l’ancienne gare du Quartier Léopold est investie par le collectif "Bruxxel". A l’occasion de la présidence belge de l’Union Européenne, celui-ci propose d’en faire un espace d’information, de réflexion et d’action, tant autour des enjeux européens que de différentes initiatives qui inventent de nouvelles pratiques culturelles, sociales ou politiques.
Welcome in Euroland !
Les 14 et 15 décembre, Bruxelles accueillera un Sommet des chefs d’états européens décisif : "Charte des droits fondamentaux européens", élargissement de l’Union, services publics et privatisations, droit d’asile, immigration, chômage et enseignement seront notamment à l’ordre du jour de ce sommet.
Obsédée par le profit, fermée aux étrangers et toujours plus éloignée des populations qu’elle prétend représenter, l’Union Européenne est un pouvoir opaque géré par des commissaires non-élus et des "technocrates" retranchés dans une tour d’ivoire.
Aujourd’hui, les décideurs européens ne se contentent plus de confondre les citoyens avec des lobbies et les êtres humains avec des marchandises : ils s’attellent désormais à criminaliser toute forme de contestation.
Des mesures hors du commun sont annoncées pour le sommet européen de Laeken en décembre (interdiction de manifester en ville, infiltrations et surveillances, arrestations préventives, création d’une cellule anti-terroriste spéciale, etc.) Les laisser se mettre en place une première fois, c’est laisser se créer une situation dangereuse sous nos yeux et en notre nom. C’est aussi condamner Bruxelles à devenir, dans un avenir proche, une forteresse où seuls certains circuleront à leur guise.
En effet, à partir de 2004 tous les sommets européens se dérouleront à Bruxelles et leur cadence deviendra trimestrielle !
Grâce à ce joli "cadeau" que le gouvernement belge a rapporté du sommet de Nice en 2000, combien de chantiers vont-ils être à nouveau entamés en pleine ville, combien de quartiers théoriquement dédiés au logement vont-ils en fait voir s’ériger de nouvelles forteresses entièrement composées de bureaux ?
Bruxelles, zone neutre ou zone libre ?!
Le collectif "Bruxxel" veut profiter de l’occasion pour faire entendre d’autres voix que celles déjà relayées à longueur d’années par les média. Dans un contexte sécuritaire et immobilier dont nous sommes tous potentiellement les cibles, son objectif est de créer les conditions d’une information critique.
Mais aussi de mettre l’accent sur des initiatives qui construisent quotidiennement une Europe généreuse, sans frontière, basée sur des pratiques égalitaires et solidaires.
Les moyens développés par "Bruxxel" sont notamment l’ouverture de lieux de statement libre, l’organisation d’actions dans l’espace public (par exemple : création d’un "info-point" alternatif dans l’ancienne gare du Quartier Léopold, mise en place d’une radio éphémère du 13 au 16/12, forums, street-party le 15/12, etc.) et ses interventions porterons sur des thèmes aussi divers que la mobilité, la culture, l’immigration, l’urbanisme.
La gare du Quartier Léopold est un lieu idéal pour lancer ce projet. Symbole d’un quartier en résistance, dont beaucoup d’habitants ont déjà été délogés et de maisons détruites à cause de l’implantation du Parlement Européen, elle est directement menacée par l’extension probable des bâtiments européens. En l’investissant nous entendons donc travailler en lien avec les habitants, contre la concrétisation de ces projets mégalomaniaques et la transformation du quartier en "zone neutre", surveillée par une "police européenne".
www.bruxxel.org ou info@bruxxel.org
Les manifestations contre le sommet de l’Union européenne
13 décembre : manif de la CES - Confédération européenne des syndicats- (départ 13h30 place Bockstael, arrivée au stade roi Baudouin)
14 décembre : grande manif internationale au son de "Justice globale, paix globale" départ 11h au petit château (centre d’accueil pour réfugiés), arrivée vers 15h au parc Stuyvenbergh, non loin du grand château (parc de Laeken où se trouve la château du roi et les grandes festivités du sommet européen) avec meeting ensuite. Manif organisée par le D14 qui regroupe l’ensemble des associations d’ATTAC aux Marches européennes contre le chômage en passant par la LCR. Un regroupement alternatif pour mener des initiatives symboliques est en cours.
15 décembre : manifestation internationale, un appel est lancé à 13h30 à l’université VUB - ULB, arrivée place Schumann vers 16h et puis la grande Street Party.
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