Accueil
> Journal
> Numéros parus en 2004
> N°34 - Novembre 2004
> Intervention à l’ Académie Fratellini 18 octobre 2004-10-18
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Rechercher > thème > pays > ville Les autres articles :
|
Intervention à l’ Académie Fratellini 18 octobre 2004-10-18
Entretiens du spectacle vivant
Nous, qui savons ce que vous savez
Vous communiquez si bien !
Nous n’entendons pas occulter la
réflexion sur les politiques culturelles. Vous, vous avez
souhaité plus d’un an après l’agrément
du protocole UNEDIC, entendre nos voix.
Nous, coordination des intermittents et
précaires, recueillons, nous-mêmes, les paroles des
artistes, des techniciens du spectacle vivant et de
l’audiovisuel, de tous ceux qui sont mis en difficultés
par des textes scandaleux, et honteux, notamment le protocole
d’accord UNEDIC du 26 juin 2003.
Vous, qui savez ce que nous savons.
Nous résistons depuis plus d’un an !
Vous qui préparez le débat
parlementaire du 7 décembre, sachez qu’on ne
considèrera la pertinence d’aucun débat,
le bout d’aucune crise, sans
résoudre le problème d’un régime
d’assurance chômage adapté à nos pratiques
d’emploi et à l’équilibre économique
de nos vies !
Il n’y a pas de spectacles vivants sans
personne pour les fabriquer, pas de cultures sans droits sociaux, en
France comme ailleurs, la place de l’artiste se
mesure à l’endroit essentiel de ses droits.
C’est un problème politique, il doit
être traité prioritairement dans un débat national
sur les droits sociaux des salaries intermittents, organisé sous
l’égide conjointe du ministère de la culture et du
ministère des affaires sociales, dont nous soulignons encore ici
l’absence.
En préambule à vos entretiens, nous
nous rappelons, qu’il ne faut pas de diplôme pour
être chômeur, que l’inclassable n’est pas sans
classe et l’incontenable sans contenu.
Nous savons que vous savez que nous savons que
vous savez que nous ne sommes pas dupes, de la mise a sac spectaculaire
de nos droits collectifs, de ceux du vivant.
Coordination Nationale des Intermittents et
Précaires
Contact :
14-16 Quai de la Charente
75019 Paris
Tél : 01 40 34 59 74
PROCES DAEWOO :
UN INNOCENT CONDAMNE !
L’Union Locale CGT du Bassin de Longwy est
scandalisée de la décision qui vient d’être
prononcée par le Tribunal correctionnel de Briey à
l’encontre de Kamel BELKADI qui le reconnaît coupable de
l’incendie de DAEWOO-ORION le 23/01/2003 et le condamne à
3 ans de prison (dont 18 mois fermes) et à 30 000 euros
d’amende.
Alors qu’il ressort des audiences des 2 et
3 septembre dernier qu’il n’y a aucun élément
matériel démontrant la culpabilité de Kamel, que
le témoin clé de l’accusation a
été particulièrement incohérent et
contradictoire dans ses déclarations à la barre du
Tribunal et qu’enfin Maître Behr a démontré
sans équivoque qu’aucun élément de
l’accusation ne tenait la route, nous nous interrogeons sur les
motivations qu’a pu développer le tribunal pour condamner
Kamel.
Une chose est sûre, c’est que la
justice n’a pas tenu compte des 3 témoins qui certifient
formellement que Kamel était bien au poste de garde à
partir de 20 H et ce, jusqu’au moment où l’incendie
s’est déclaré c’est à dire que
Kamel ne pouvait pas matériellement être
l’auteur de l’incendie criminel.
Nous ne sommes pas étonnés que la
justice de classe à laquelle Kamel a eu à faire soit
allée jusqu’au bout de sa logique de criminalisation et de
répression du mouvement ouvrier et de l’action syndicale.
L’Union Locale CGT de Longwy dénonce
avec force ce jugement qui vise à faire porter le chapeau de
l’incendie à un travailleur qui s’est battu pour
défendre ses intérêts et ceux de ses camarades de
travail, mais qui vise également à discréditer
l’UL CGT de Longwy et les militants qui s’inscrivent dans
une démarche de Lutte de Classe qui dérange le pouvoir et
le patronat.
Nous nous exprimerons de nouveau dès que
nous aurons pris connaissance du jugement et des motivations du
tribunal correctionnel.
En attendant, l’UL CGT de Longwy
réaffirme haut et fort son soutien inconditionnel à Kamel
ainsi que son innocence.
Il fallait un coupable, la justice a
condamné un innocent !
L’UL CGT Longwy ne restera pas sans
réagir face à l’ignominie et prépare
d’ores et déjà la riposte tant sur le plan de la
mobilisation que sur le plan juridique.
Pour conclure, nous continuons à exiger la
réouverture du dossier d’instruction afin que les vrais
coupables soient enfin démasqués.
Longwy, le 13/10/2004
Pour l’UL CGT LONGWY Isabelle BANNY
U.L. CGT du Bassin de Longwy-Longuyon-Villerupt
132 rue de Metz BP 90 173
54 403 LONGWY Cedex
Tél 03 82 24 30 48 - Fax 03 82 25 17
69
Email : ulcgtlongwy@worldonline.fr
Les sarkozys brothers
Le rapport de Camdessus a fait très
plaisir à N. Sarkozy et à son frère Guillaume, un
des dirigeants du MEDEF ; ce dernier qui n’arrête pas de se
plaindre du gouvernement à son goût trop proche des
syndicats (sans rire !). Ce rapport préconise la fin des CDI, le
recours aux heures supplémentaires, un contrôle accru des
chômeurs, etc. En avant pour une nouvelle révolution
libérale et sécuritaire...
Photo. http://endehors.org
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
No Pasaran 21ter rue Voltaire 75011 Paris - Tél. 06 11 29 02 15 - nopasaran@samizdat.net Ce site est réalisé avec SPIP logiciel libre sous license GNU/GPL - Hébergé par Samizdat.net |